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Vivre la vie , être comme on est et comme on peut, les hauts les bas . Vie quotidienne ,cuisine , photos ,citations et mes expériences .

Arts plastiques

"Ex Africa - Présences africaines dans l'art d'aujourd'hui" et "Wonder Women - Ni muses, ni modèles : artistes !"

Pour cette critique consacrée aux arts plastiques nos expertes se sont penchés sur le catalogue de l'exposition « Ex Africa - Présences africaines dans l'art d'aujourd'hui » en attendant sa réouverture et un livre, « Wonder Women » de Régis Cotentin. Découvrez leurs avis…

 

1 Wonder Woman R. Cotentin + Ex Africa : 2 Mes collants totémiques d'Annette Messager, 3 Hommage aux anciens créateurs de Chéri Samba, 4 sans titre de Nazanin Pouyandeh, 5 l'électricien de Calixte Dakpogan,1 Wonder Woman R. Cotentin + Ex Africa : 2 Mes collants totémiques d'Annette Messager, 3 Hommage aux anciens créateurs de Chéri Samba, 4 sans titre de Nazanin Pouyandeh, 5 l'électricien de Calixte Dakpogan,• Crédits : 2 Annette Messager 3 et 5 Galerie MAGNIN-A, 4 Nazanin Pouyandeh, 6 Orlan-ADAGP

 

La Critique : commentaire expert et subjectif de l’actualité culturelle. Chaque semaine, des critiques invités par Lucile Commeaux se rencontrent autour de deux disciplines dans l’amour de l’art et de la dispute. 

Sous les feux de la critique cette semaine, le catalogue de l'exposition «Ex Africa » qui propose de décrypter les relations qui unissent la scène contemporaine et les arts africains anciens depuis la fin du XXe siècle  et « Wonder Women » de Régis Cotentin, ou comment redonner aux femmes le copyright de leur regard sur le monde. 

Pour en parler aux côtés de Lucile Commeaux : Sarah Ihler-Meyer, critique d’art et commissaire d’exposition et Corinne Rondeau, Maître conférence en esthétique et sciences de l’art à l’université de Nîmes

 

Catalogue exposition : "Ex Africa" Présences africaines dans l'art d'aujourd'hui

Dans un dialogue visuel inédit mis en scène par le critique et historien d’art Philippe Dagen, "Ex Africa" tente de décrypter les relations qui unissent la scène contemporaine et les arts africains anciens depuis la fin du XXe siècle.

 

1984, MoMA de New York : l’exposition Primitivism présente plus de 200 pièces d’Afrique, d’Océanie et d’Amérique aux côtés d’œuvres signées Picasso, Matisse, Nolde ou Giacometti. Elle place ainsi les arts extra-occidentaux en position de faire valoir des avant-gardes occidentales qui leur auraient conféré leur statut d’œuvre d’art. C’est le point d’entrée de Philippe Dagen, commissaire de l’exposition Ex Africa, qui commence par rappeler que la notion de primitif demeure indissociable de la colonisation de l’Afrique et de l’appropriation par l’Occident de ce qu’il a très longtemps appelé « art nègre » et réduit à de beaux jeux de formes sans chercher à en com - prendre les significations et les symboles.

Au fil d’un parcours explorant la création contemporaine sous toutes ses formes, l’exposition examine les relations qu’entretiennent la création actuelle et les arts africains anciens. Quelle mémoire commune est-elle au travail dans les ateliers d’Annette Messager, ORLAN, Jean-Michel Basquiat, Chéri Samba, Alun Be, Théo Mercier ou encore Emo de Medeiros. Que sont devenues les références africaines désormais classiques dans le monde de la consommation visuelle mondialisée ? Comment ont-elles repris vie ? Quels sens politiques ou sociaux peuvent-elles porter quand elles sont réactivées par Myriam Mihindou, Kader Attia, Romuald Hazoumè ou Pascale Marthine Tayou, qui ont créé pour Ex Africa des œuvres nouvelles ?   

 

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